☀️ Frankreich, Avignon: Pont Saint-Benezet

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☀️ Frankreich, Avignon: Pont Saint-Benezet

Pont Saint-Benezet (Sur le Pont d'Avignon) von der Île de la Barthelasse in der Rhone
* wenn ihr das Bild klickt seht ihr die Brücke berühmte Brücke in Groß

martin-dubois-10 · sur-le-pont-davignon

Der Pont Saint-Bénézet, auch Pont d'Avignon genannt, ist seit 1660 die Ruine einer Bogenbrücke in der französischen Stadt Avignon, die einen Teil des östlichen Flussarmes der Rhone überspannt. Die Brücke ist nach dem heiligen Bénézet benannt. Das Bauwerk gab Anregung für das Lied Sur le pont d'Avignon und gilt als ein Wahrzeichen der Stadt.

Der Pont Saint-Bénézet wurde bereits im Jahr 1840 als Monument historique in die staatliche Denkmalschutzliste Frankreichs aufgenommen. Gemeinsam mit dem Papstpalast von Avignon und der Kathedrale von Avignon bildet er das UNESCO-Welterbe Historisches Zentrum von Avignon.

Die Brücke liegt zu Füßen des Rocher-des-Doms-Felsens in unmittelbarer Nachbarschaft zum Papstpalast und dem Musée du Petit Palais.

Der auf dem Ufer gelegene Teil des Pont Saint-Bénézet befindet sich unmittelbar außerhalb der Stadtmauer von Avignon am Südostufer des Flusses. Er beginnt nahe dem Rocher des Doms und ist mit einem Wachturm des Palais des Papes verbunden. Der Boulevard du Quai de la Ligne verläuft unter dem ersten Brückenbogen.

Der über dem Wasser gelegene Teil des Pont Saint-Bénézet ist in Richtung der Île de la Barthelasse, einer Insel zwischen Avignon und Villeneuve-lès-Avignon, gebaut und überspannt etwa die Hälfte der Breite des östlichen Flussarmes der Rhône.

Die älteste Brücke, nördlich der heutigen Brücken, ist die Pont Saint-Bénézet, deren Konstruktion 1177 begann und die 1185 fertiggestellt wurde, weit vor der Kultivierung der Inseln, die die Île de la Barthelasse bildeten. Sie überspannte damals die beiden Rhone-Arme und die Inseln auf circa 900 m Länge (915 bis 920 m in den Quellen) und 4 m Breite. Sie bestand aus 22 Brückenbögen, davon 19 über der Rhone, von denen heute nur noch vier übrig geblieben sind.

Diese Brücke diente als Grenzposten zwischen dem Kirchenstaat und dem Territorium Frankreichs und war kilometerweit die einzige, mit der man die Rhone überqueren konnte, zugleich war sie hervorragend geeignet, um Steuern in Form von Wegzoll oder Almosen für Saint Bénezet einzusammeln. Für eine Zeitlang war sie auch die einzige Brücke zwischen Lyon und dem Mittelmeer und somit ein wichtiger Passierpunkt für zahlreiche Händler, Reisende etc.

Vor der Brücke überquerte man die Rhone per Boot. Der größte Teil der Brücke war Eigentum des Königs, der sie nur wenig instand hielt. Infolgedessen stürzte bei einem starken Rhone-Hochwasser ein Brückenbogen 1603 ein, drei andere 1605. Eine Karte von Avignon aus dem Jahr 1618 zeigt die Insel und die Pont Saint-Bénézet, von der vier Bögen eingestürzt sind. Sie wurden gegen 1628 wieder aufgebaut. 1633 stürzten, kurz nach der Wiedereröffnung der Brücke, zwei neue Bögen ein. 1669 ließ ein weiteres Hochwasser der Rhone mehrere andere Brückenbögen einstürzen, so dass praktisch nur noch die heutigen übrig blieben. Eine Karte von 1721 zeigt, dass auf der Insel nur noch zwei intakte Brückenbögen vorhanden waren.

Der Legende zufolge soll der Schäferjunge Benoît oder Bénézet durch eine himmlische Stimme veranlasst worden sein, eine Brücke über die Rhone zu bauen. Als er dies den Stadtbewohnern mitteilte, wurde er verlacht und verspottet. Da hob er einen schweren Stein auf und legte den Grundstein, worauf sich eine Bürgergemeinschaft mit dem Ziel des Brückenbaus bildete. Nach seinem Tod wurde Bénézet in der Brücke beigesetzt.

Le pont Saint-Bénézet, couramment appelé Pont d'Avignon, est un vestige de pont sur le Rhône composé de quatre arches.

Il part du nord d'Avignon en direction du Gard mais ne permet plus de s'y rendre. Sur l'un des piliers est édifiée la chapelle Saint-Bénézet, et au-dessus d'elle, la chapelle Saint-Nicolas.

Un nommé Bénézet serait à l'origine de la construction de l'ouvrage en 1177 sur des restes de culées romaines3. À son achèvement en 1185, vingt-deux arches enjambaient le Rhône en formant une courbe de 920 mètres de long pour une largeur de quatre mètres.

S'il fut longtemps l'un des rares ponts permettant de traverser le Rhône entre Lyon et la mer Méditerranée, son utilisation était pourtant bien spécifique.

Trop étroit pour permettre aux charrettes de se croiser, il n'a jamais pu être utilisé à de pures fins commerciales. Le transport de marchandises dut être assuré par barque ou par barge.

En revanche, il permettait de contrôler efficacement le trafic et prélever les droits de péage, conformément au rôle de poste-frontière entre l'État pontifical et le royaume de France qui lui était dévolu.

Endommagé tant par les crues que par les guerres, l'ouvrage fut reconstruit plusieurs fois, notamment entre 1234 et 1237.

En 1479, à cause des inondations, deux arches furent entièrement détruites. Aussi le roi de France Louis XI ordonna-t-il sa réparation par lettres patentes royales datées du 10 octobre.

À la suite de la modification du lit du fleuve à l'époque du petit âge glaciaire, une première arche s'effondre en 1603, ensuite trois autres en 1605, enfin toutes quatre sont rebâties vers 1628. En 1633, juste après la réouverture du pont, deux nouvelles arches s'effondrent. En 1669, une nouvelle crue du Rhône emporta plusieurs autres arches pour ne laisser pratiquement que celles qu'on lui connaît de nos jours.

L'ancien logotype de la ville d'Avignon représente le pont sur lequel est écrit en capitales « AVIGNON ». En dessous peut figurer la devise « ville d'esprit ». Il s'agit d'une photographie floutée et retouchée du pont, l'arche étant anormalement allongée pour ressembler à une ligne. De couleur jaune ocre contrastant avec le ciel et l'eau, le pont est reconnaissable par la chapelle Saint-Nicolas.

Le pont Saint-Bénézet ou pont d'Avignon a été rendu célèbre par la chanson populaire Sur le pont d'Avignon.

Parmi les représentations, dans un style artistique différent, plusieurs peintres ont peint l'ensemble — Rhône, pont d'Avignon, palais des papes, rocher des Doms — mettant tour à tour en avant l'un ou l'autre. Lorsque James Carroll Beckwith peint Le Palais des papes et le pont d'Avignon, le palais en lui-même n'est en fait présent que dans le coin supérieur droit sur moins d'un 1/6e du tableau alors que le Rhône en couvre la moitié. Paul Signac, avec son tableau Le Château des Papes représente une vue sensiblement orientée de la même manière, mais même si la proportion accordée au pont d'Avignon (sur la gauche du tableau) reste sensiblement la même, l'angle choisi recentre le palais, le rendant beaucoup plus important et gommant presque du fait le rocher des Doms. Les proportions choisies par l'auteur semblent même exagérées afin de lui donner une importance plus grande. Avec une orientation différente, vraisemblablement depuis l'ile de la Barthelasse ou Villeneuve-lès-Avignon, Adrian Stokes (1854-1935) pour son Palais des papes d'Avignon réduit le palais et le pont sur la moitié droite du tableau pour faire ressortir la colline du rocher des Doms, et y ajoute même de la végétation.